Il est 8h lundi matin. L'heure où tout
bascule, où ton état est celui qui te collera à la peau toute la
semaine. C'est à ce moment que tu essayes de sourire, de te motiver
pour le reste de la semaine. Ce matin, mon réveil n'a pas sonné, et
pourtant, merci bien, j'ai eu mon bus.
Comme on ne peut avoir trop de chance,
celui-ci est plein de pétasses, autant masculines que féminines,
qui m’exaspèrent tant. Elles sont ornementées de leur fameuse
doudoune-sac poubelle, preuve de leur profond mauvais goût.
De mon siège j'entends converser, au
premier abord. Mais en réalité il en est tout autrement. Ils, car
ce sont deux mâles de l'espèce, écoutent le son affreux et de
mauvaise qualité que leur vomit un téléphone. Le rythme est
saccadé et désordonné, les paroles peu mélodieuses, autant dans
l'air que les propos, et l'ensemble ne peut pas être apparenté à
de la musique.
Je capte alors un brin de poésie qui
me réchauffe le cœur. « Oh putain, la gueule de la
musique ! »
Chère
amie au chignon de merde. Premièrement la musique n'a pas de gueule,
seulement une voix. Ensuite, et je vous rejoins sur ce point, ce rap
ne peut au grand jamais être appelé « musique », ce qui
constitue, avec votre tenue particulièrement laide, votre deuxième
erreurs. C'est de la merde dans un boîtier portatif.
Pour
finir, si vous voyiez votre tête avec un regard moins hagard et
stupide, vous ne vous permettiez jamais, au grand jamais de tenir ce
genre de propos. Merci donc de tourner au moins sept fois votre
langue dans votre bouche avant de parler.
J'ai
dit la bouche.... et la votre...
Parole d'une langue de
pute !
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