3 oct. 2012

"Je veux revoir ma Normandie" ♫

Une matinée normale, ça se passe comme ça, chez moi :

Bonjouuuur !


Cela va faire un moment que je n'ai pas parlé de mes études supérieurs, et pourtant il y a beaucoup de choses à raconter.

Depuis mon dernier post sur mes études sup', pas mal de choses ont changé. Déjà, les grandes vacances sont terminées (ça s'est très bien passé, merci de poser la question qui intéresse tout le monde !) et les cours ont repris depuis un mois maintenant. Et depuis un mois... je ne suis plus en gestion des entreprises.
Je m'explique !

Parti avec l'idée en tête de poursuivre mon DUT de Gestion des Entreprises, j'ai donc fait la pré-rentrée et la rentrée officielle de mon IUT. Et bien mes amis, il aura pas fallu trois heures de gestion des rémunérations dans une salle informatique mal aérée et avec un professeur qui doit suffisamment fort pour entre une mouche péter pour me décider : je n'allais surement pas resté ici ! La gestion, très peu pour moi. Du coup, j'ai dû me demander comment est-ce que j'ai fait pour choisir cette filière l'année passée. Au final, je n'ai toujours pas de réponse concrète à donner, et je ne sais pas si j'en aurai une un jour. Peut-être était-ce parce que la gestion me semblait dans la continuité de mon Bac ES (qui ne m'intéressait déjà pas) et qu'un changement brutal me faisait un peu flipper.

Au final, le résultat est le même : j'ai tout quitté après une matinée de cours. Dès lors, ce fut la crise à la maison. A peine l'ai-je annoncer à ma mère que cette dernière se crispa et se mit à mal dormir la nuit, bien plus angoissée que moi pour mon avenir (à juste titre sans doute ; ce ne sont pas les études qui vont me faire stresser à ce point !!). Je me pris alors sermon sur sermon sur l'importance des études, sur l'obtention d'un diplôme et à quel point il était capital d'avoir un bon bagage scolaire et culturel pour trouver sa place sur le marché du travail, surtout à l'heure de la crise. N'allez pas croire que je m'en fiche éperdument, loin de là. Je prends conscience de toute cette importance et du poids que cela pèse aujourd'hui. Seulement c'est en en ayant pleinement conscience que je le réfutais. Un ami qui m'est cher (Alex, si tu passes par là) me disait à quel point je faisais une grosse connerie que je regretterai plus tard à, il semble, bien raison. Je le regretterai peut-être un jour, mais aujourd'hui c'est comme ça que je me sens mieux.


Avoir quitter l'IUT m'a libéré d'un poids monstrueux. Avant la rentrée traînassais tout le temps à l'idée de devoir y retourner et une fois sur place, je ne me sentais pas vraiment à ma place. Quand j'ai annoncé à mon professeur que je quittais l'IUT, j'ai alors senti quelque chose dont j'avais oublié la sensation : un sourire. La première chose que j'ai faite après dit cette phrase "Je ne reste pas, je quitte l'IUT" c'était sourire. Je souriais, jusqu'aux oreilles, pour la première fois depuis de long mois. Je me souviens encore du regard de ce professeur, Mme P. qui, après m'avoir fait prendre conscience du poids de cette décision, avait hoché la tête avec un regard rempli de compréhension avant de me souhaiter bon courage.
C'était mon deuxième cadeau de la journée, après le sourire.

Une demi-heure après, j'étais chez moi, sur mon lit à regarder à travers mon velux les nuages voleter dans le ciel. Je me sentais comme eux. J'étais libre. Libre de toute recommencer à zéro, libre de redevenir quelqu'un qui me plaisait, sans attaches nauséabondes pour me retenir, sans passé contraignant. C'était comme une deuxième renaissance. Sentant pourtant que ma mère ne supporterait pas cette liberté que je venais de regagner - elle avait peur que je parte en vadrouille dans la nature sans savoir quoi faire - j'ai rapidement cherché un endroit, une filière, où je pourrais apprendre des choses qui me plaisaient tout en ayant une certaine liberté.

Quand on cherche de la liberté dans les études supérieures, c'est à l'Université, en "fac" qu'il faut chercher ! Mais je n'allais pas choisir un cursus au hasard en me disant "tiens et si j'essayais ça ?". Me connaissant j'aurais été capable de rapidement me dire que non, ce n'était pas ce qu'il me fallait. Alors j'ai réfléchi (et oui, ça m'arrive parfois). Dans toutes les matières que j'avais eu en GEA, il y en avait forcément qui me plaisaient ! On ne peut pas détester 24 matières à ce point. Et il ne me fut pas difficile de trouver lesquelles : Les langues, le droit et la communication. Elles ne plaisaient pas à tout le monde, mais moi j'aimais ça (il faut aussi dire que j'avais de très bons prof', et ça aide !). J'ai donc fouiller dans les différentes UFR celle qui regroupait, même en partie, ces matières. Et la réponse m'apparut comme la pomme tomba sur Isaac Newton : LEA.

Trois lettres qui me faisaient penser à l'IUT que je venais de plaquer : LEA, GEA... GEA, LEA... ça porte à confusion non ? Non ? ah, bon. Donc LEA  pour Langues Etrangères Appliquées. Décryptons :

  • Langues étrangères : Mon Dieu, oui !! Une occasion pour moi de certifier mon anglais, de parfaire mon espagnol et de découvrir une troisième langue (j'ai pris portugais, et j'aime ça) !
  • Appliquées : appliquées oui mais à quoi ? En généralité : au commerce. Et c'est là que je fais un peu la grimace. Mais bon, qui disait commerce, disait droit. Un coup d'oeil sur le programme m'apprend que la filière dispense des cours de Droit (ouais !), d'Economie et de Gestion ( ... ) et de Communication (ouais² !). Il n'y a pas des mots qui vous semblent légèrement familiers ? C'est bien ce que je pensais !

Et voilà le Pourquoi du Comment j'ai atterri à en fac de langues qui se situe sur le campus principale de mon université ( 1 /4campus). Et c'est avec ces horaires et ce campus que je peux désormais retrouver mes amis que je n'arrivais jamais à voir quand j'étais à l'IUT (campus 2, à l'autre bout de la ville...) et que je peux aussi m'adonner à mes passions, à savoir l'écriture, le dessin et dormir (je dors tranquillement tous les matins, je n'ai pas un emploi du temps très matinal, dirons-nous). Et pourtant, que les plus bosseurs se rassurent, cela ne m'empêche pas de travailler un minimum. C'est juste qu'on le voit pas !


à très vite !

Oh j'oubliais, normalement, je mettrais un dessin à chaque post maintenant. J'aime bien dessiner, mais j'aime aussi partager.

Oh j'oubliais,(bis) : Demain c'est mon anniversaire !

Oh, j'oublias (ter),  j'ai changé l'apparence du blog, j'avais envie de plus de clareté (et puis il parait que le bleu endort le cerveau, si en plus je peux faire une (petite) armée de zombies c'est cool), et c'est surtout en attendant de finir ma banderole faite maison (qui est affreusement laide pour le moment...)

9 commentaires:

  1. pompes funebres bonheur4 octobre 2012 à 03:29

    je savais pas que tu entretenais un blog. bonne anniversaire éclate bien à la fac et pense aussi à travailler à l'occasion

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    1. Ahah Merci ! Et ne t'en fais pas, même si la fac me laisse beaucoup de temps libre pour penser à autre chose, mes amis et moi-même prenons souvent le temps de nous poser pour faire ce qui doit être fait !

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    2. Merde... PFB.... je viens de comprendre !

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  2. Amazing ! Ton bonheur fait plaisir à... lire ! J'en ai le sourire jusqu'aux oreilles. J'ai hâte que nous puissions nous revoir et que tu me racontes tout ça en face à face. Tu sais que ma porte est grande ouverte à Rennes.

    Je t'embrasse Jibey ! ;)

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    1. Oh My dear fellow ! Je suis content que ça te plaise :) Je me suis dis que ce blog pourrait aussi être le moyen de donner des nouvelles de temps en temps !!

      (pour ceux qui ne le savent pas : toutes les situations sont du vécu (ou fortement inspiré du vécu !!)

      Pour le moment, j'suis booké pour tout les week-end à venir mais cette année je vais sans doute essayer de passer te voir ! à très vite !

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  3. Et la pomme qui te fit trouver la LEA elle s'appellerait pas Cassandre des fois non mais vile créature ingrate XD

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  4. t'as bien raison : le plus important est de s'épanouir dans ce qu'on fait et dans sa vie, le reste (job etc) suivra.
    zitun
    (ps je ne suis sur fesse de bouc que depuis qqn jours; aussi je ne maitrise pas bien )

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